Justice

Me Patrick Laurent se questionne sur les agissements du parquet

Des hommes de loi se positionnent perplexes sur la convocation au parquet du ministre de l'Intérieur Paul Antoine Bien-Aimé dans le cadre du rapport du RNDDH. Pour Me Patrick Laurent, l'article 186 de la Constitution est clair sur la mise en accusation des hauts fonctionnaires de l'Etat. Pour sa part, le Me Newton Saint-Juste fait le point sur les faits de corruption au regard de la Loi mère. Ils ont répondu ce jeudi aux questions de l'équipe de Panel Magik sur radio Magik 9.

Carl-Henry Cadet
Par Carl-Henry Cadet
11 août 2011 | Lecture : 3 min.
« Le commissaire du gouvernement peut-il sous prétexte d'une recherche d'informations convoquer un sénateur, un ministre, le président de la République ou n'importe qui ? », s'est questionné, sur un ton réfléchi, Me Patrick Laurent, après avoir entendu les déclarations du commissaire du gouvernement, selon lesquelles le parquet peut auditionner quelle que soit l'autorité du pays. Me Laurent a rappelé que ni le tribunal des droits communs ni le parquet n'ont de provision légale pour auditionner tel qu'il a été fait mercredi dernier le minis
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