12 janvier 2011

Léogâne vit toujours dans l'angoisse

Les Léogânais sont persuadés qu'une année après le tremblement de terre, aucune avancée significative n'est à mettre à l'actif des autorités gouvernementales, locales et de nombreuses ONG qui rivalisent de visibilité sur le terrain. Entre-temps, une messe de célébration par ci, une marche par là, une clôture qui tient lieu de mémorial, des petits projets ou des activités de saupoudrage d'assainissement ont marqué la triste date et la mémoire des milliers de disparus. Aussi bien dans les camps qu'ailleurs, rien qu'à entendre ses habitants, il ne fait aucun doute que la commune de Léogâne vit toujours dans l'angoisse post-séisme.

Dieudonné JOACHIM
djoachim@lenouvelliste.com
Par Dieudonné JOACHIM djoachim@lenouvelliste.com
14 janv. 2011 | Lecture : 7 min.
Un an après la date de commémoration du sinistre qui marque à jamais l'histoire récente d'Haïti, quasiment rien n'a changé dans les camps de Léogâne où des sans-abri livrent leur sort à Dieu. Dans divers endroits, les plaies restent béantes comme au camp de Sainte-Rose ou celui du parc Gérard Christophe. Les rues du centre-ville de Léogâne sont parsemées de nids-de-poules, la poussière tient terriblement l'accueil et la ville continue courageusement d'exister. Ces citoyens déambulent dans toutes les directions à la recherche du pain quotidien.

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