L'actualité n'a pas été forcément centrée sur la République de Port-au-Prince, le samedi 1er mai, même si des employés révoqués de la Téléco ont une énième fois gagné les rues de la capitale pour continuer de réclamer trente-six mois d'arriérés de salaire. Les habitants de Jacmel et de Cap-Haïtien ont aussi profité de la Journée de l'Agriculture et du Travail pour dénoncer le gouvernement et particulièrement les parlementaires qui ont approuvé la loi sur l'état d'urgence. Celle-ci prolonge de 18 mois l'état d'urgence décrété après le séisme et
Manifestations de rue/Loi d'urgence/Gestion gouvernementale
La loi d'urgence suscite encore des grognes
A l'initiative de la Coordination régionale des Organisations du Sud-Est (CROS), des milliers de personnes ont investi des rues de Jacmel, le samedi 1er mai, pour protester contre la loi sur l'état d'urgence approuvée au mois d'avril dernier par les deux Chambres du Parlement haïtien. Parallèlement, la « mauvaise gestion » du gouvernement a été dans le collimateur des sympathisants de Fanmi Lavalas qui ont aussi gagné les rues.