Un homme nous a quittés en ce matin du 17 avril 2008. La beauté est esseulée, la dignité en deuil. Mais nous ne sommes pas tout à fait orphelins. Si le poète nous laisse une moisson de mots, l\'intellectuel et le pamphlétaire l\'acuité d\'une vision, celui qui fut d\'abord député puis maire de Fort de France nous a appris que la politique pouvait ne pas être cet exercice intrinsèquement impur. Il faut prêter l\'oreille, le coeur et l\'esprit à cet \"Appel au magicien\" lancé en Haiti en mai 1944. L\'essence de sa poésie, de sa pensée, de son en
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