Deux mois après le passage de l’ouragan Matthew, la Grand’ Anse tente de changer de décor. À première vue, une lueur d’espoir semble poindre à l’horizon. Le feuillage vert pousse peu à peu sur les arbres desséchés laissés par Matthew. Les maisons sont rapiécées tant bien que mal avec des morceaux de tôles rouillées et/ou des bâches distribuées par les différentes ONG intervenant dans la zone. Certaines écoles ont repris, sur les galeries, dans les cours, sous les tentes ou dans des abris de fortune. L’essentiel est de fonctionner. Elèves et en