L’accès à l’eau potable, les femmes payent le pot cassé

Un sceau rempli d’eau sur la tête soulevé par un morceau de tissus (toke) et un visage ruisselant de sueur, c’est l’image de la femme haïtienne exécutant chaque jour un pèlerinage pour la quête de l’eau.

Panos Caraïbes
Par Panos Caraïbes
07 déc. 2016 | Lecture : 3 min.
Un sceau rempli d’eau sur la tête soulevé par un morceau de tissus (toke) et un visage ruisselant de sueur, c’est l’image de la femme haïtienne exécutant chaque jour un pèlerinage pour la quête de l’eau. 56% de la population dont la majeure partie se compose de femmes, doivent marcher pendant plus de trente minutes pour se procurer certaines fois une eau non potable. « Je m’approvisionne dans la même mare d’eau utilisée pour abreuver les animaux. Pour me la procurer, je me lève quotidiennement à 3h du matin », raconte Sonia Maginaud, une cinqu
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