Guy Philippe mis K.O par l’ouragan Matthew

Dans un article paru dans le New York Times la semaine dernière, Guy Philippe, l’un des hommes les plus redoutés en Haïti, selon le quotidien américain, accuse le gouvernement haïtien d’ignorer volontairement Pestel, sa ville natale où il réside actuellement, à cause de lui. Dans les colonnes du New York Times, l’ancien chef rebelle qui a renversé le président Aristide se dit prêt à se sacrifier si cela ramènerait sa ville sur la carte de l’aide internationale.

Patrick Saint-Pré
Par Patrick Saint-Pré
24 oct. 2016 | Lecture : 3 min.
«Je n’ai pas l’habitude de mendier, mais cette fois je dois [le faire] », déclare Guy Philippe au New York Times. « C’est la première fois de ma vie, je sens que je ne peux rien faire pour mon peuple. Ils sont affamés », poursuit-il, faisant référence aux 80 000 personnes habitant sa ville natale, Pestel, nichée sur des montagnes escarpées. Alors que l'aide a déjà atteint de nombreuses régions dans le sud du pays, en particulier les grandes villes, les coins les plus reculés ont trouvé peu de soutien des convois de camions chargés de nourrit
CET ARTICLE EST RÉSERVÉ AUX INSCRITS

Inscrivez-vous gratuitement

Il vous reste 85% à découvrir. Inscrivez vous pour lire la suite de cet article.