Il est de plus en plus difficile d’identifier les courants idéologiques des différentes organisations politiques et des mouvements sociaux en Haïti. Certains jettent tout sur le compte de la «fin de l’histoire», qui serait liée à l’échec de la perestroïka et de la réunification de l’Allemagne. D’autres s’appuient sur l’expérience aristidienne associée à tort à l’histoire de la gauche haïtienne. Ainsi, la tendance est à brasser le tout dans une même pâte. Tout le monde est censé rentré dans les rangs, prêt à endurer sans murmure les politiques d