Dans la cour, ils se mettent sous des arbres. Ils sont bavards, comme des pies. C’est la récréation. Ces enfants, avec toute l’innocence du monde dans les yeux, semblent se réjouir du nouvel espace de transmission de savoir : École de l’espoir. « C’est avec un sentiment de satisfaction que nous y sommes », confie, dans un demi-sourire, la directrice Charline Honoré, en son bureau. Elle est heureuse de tenir les rênes d’une école née dans la foulée du séisme de janvier 2010, quand Haïti fut à genoux, quand le besoin d’éducation devint intense. L