Les sénateurs avorteurs torpillent la tenue de l'Assemblé nationale

L’Assemblée nationale, censée consacrer la fermeture d’une année législative peu productive, a déraillé ce lundi parce que des sénateurs l’ont voulu ainsi, parce que le bureau n’a pu rien faire et parce que les divergences, ou tout au moins les irritants, surgissent de partout au bord de mer – parfois là où on s’y attendait le moins.

Juno Jean Baptiste
Par Juno Jean Baptiste
12 sept. 2016 | Lecture : 4 min.
Il y a eu quorum : 18 sénateurs et 73 députés. Les parlementaires, pour une rare fois, n’ont pas épilogué, palabré. Tout augurait une fermeture calme de l’année législative. Pourtant, les épines étaient là, bien qu’insoupçonnables. « Je propose qu’on statue sur le statut de Jocelerme Privert », soutient Caleb Desrameaux, croyant qu’ils [les députés] ne peuvent pas partir en vacances en laissant un tel « flou » sur le sort du président provisoire. Les motions jaillissent, comme l'eau d'une rivière en crue. L’un réclame qu’on « rejette avec fraca
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