Le Nouvelliste (L.N.) : Madame Denis, nous avons écouté religieusement et avec grand plaisir le disque souvenir de votre concert à l’OEA. Quelles circonstances vous ont conduite à vous produire dans une institution internationale aussi célèbre ?
Micheline Laudun Denis (M.L.D.) : Je peux dire que c’était à la fois le fruit du hasard et d’une coïncidence. Nous avions été, mon mari et moi, assister à un festival de musique en République dominicaine. De grandes vedettes du piano y participaient comme Arthur Rubinstein, Pablo Casals. Lors de la
Valeurs sûres
Micheline Laudun Denis : « A tous les niveaux, tout le monde est musicien dans ce pays »
Micheline Laudun Denis est depuis plus de soixante ans une référence du piano classique en Haïti. Cette virtuose, interprète de renom et grande éducatrice, modeste et discrète de nature, ne s’est pas beaucoup confiée à la presse durant sa carrière. Aussi est-ce une joie pour Le Nouvelliste de la rencontrer à domicile où elle nous raconte ses souvenirs, nous parle de ses impressions générales sur la musique, celle d’Haïti en particulier.