Blanchiment, financement du terrorisme, le mois de novembre est décisif pour Haïti

Sénateurs, députés, représentants de l’exécutif, état major de la Police nationale d’Haïti ont tous répondu, ce vendredi 26 août 2016, à l’invitation du Ministère de la Justice et de la Sécurité publique (MJSP) et de la Banque de la République d’Haïti en prenant part à la conférence débat qui s’est tenue au centre de convention et de documentation de la BRH. Tous les participants à cet événement reconnaissent que l’heure est grave et qu’il y a péril en la demeure. Aussi ont-ils pris congé en se promettant de mettre les bouchées doubles pour effectuer en quelques semaines ce qu’ils n'ont pas pu accomplir.

Patrick Saint-Pré
Par Patrick Saint-Pré
26 août 2016 | Lecture : 6 min.
Tic tac. Le compte à rebours est lancé. Car, aux dires du gouverneur de la BRH, Jean Baden Dubois, si avant la tenue de la plénière du Groupe d’action financière de la Caraïbe (GAFIC) en novembre prochain, un ensemble de mesures ne sont pas encore matérialisées, le pays risque de figurer sur la liste des pays non coopératifs. « Ce qui aura notamment pour conséquences l’intensification du phénomène du « de-risking » dans notre système financier », a poursuivi le gouverneur de la Banque centrale citant des enjeux économiques qui sont de taille au
CET ARTICLE EST RÉSERVÉ AUX INSCRITS

Inscrivez-vous gratuitement

Il vous reste 85% à découvrir. Inscrivez vous pour lire la suite de cet article.