Le soleil est parti mais pas la chaleur moite de cet après-midi d’août 2016. Au fond de la cour intérieure de l’Alliance française de Jacmel, entre d’immenses murs de roches marines, de coquillages, le public, un mélange de jeunes, d’hiérarques, « d’expatriés », se rassemble. Ce petit monde attend, en première nationale, l’inusable Arnold Antonin qui a décidé de projeter son dernier film dans ce creuset intimiste un peu vintage. La vedette est un fils de la ville, un fils du monde, des humanités, un homme à mille vies, fougueux dans ses adhési