Actuellement, le bois fournit 70% de la consommation en énergie du pays. Décapitalisée, appauvrie même, la paysannerie haïtienne s’est donc jetée à corps perdu dans la production du charbon de bois qui se révèle, au fil du temps, peu risquée et relativement rentable dans les régions sèches. Alors que le charbon de bois est le principal combustible en milieu urbain, c’est le paysan qui en prend pour son grade, c’est lui le bouc émissaire. On rend facilement les paysans responsables du déboisement à travers le pays.
Sans vouloir prendre parti
Si vous avez déjà créé un compte, connectez-vous pour lire la suite de cet article.
Pas encore de compte ? Inscrivez-vous