Huit heures du matin. Carrefour de l’aéroport. Des chauffeurs de transport en commun guettent des passagers. Des professionnels et des petites bourses se précipitent à leurs activités. Le visage ruisselé de sueur, des marchands font le va-et-vient. Ils cherchent à écouler le plus vite possible leurs produits. Au milieu de ce brouhaha, Italia Gillot, qui dit avoir 80 ans, l’air jovial, s’assied devant son réchaud surmonté de deux récipients remplis de café. Elle piste les buveurs. « J’entreprends cette activité depuis 30 ans, a dit la supposée o
Si vous avez déjà créé un compte, connectez-vous pour lire la suite de cet article.
Pas encore de compte ? Inscrivez-vous