L’éducation pour combattre la violence endémique à Cité Soleil

Il n’est plus un secret que Cité Soleil, le plus grand bidonville du pays, reste une zone de non-droit. Les gangs armés y imposent leurs lois au su et au vu de tous. De quoi donner une triste réputation à cette commune du département de l’Ouest. Malgré tout, certains jeunes tentent, à travers l’éducation, de changer l’image de la zone. C’est le cas d'Isaac Norway qui dirige le Centre d’éducation et de formation des jeunes situé à Bois-Neuf, l’un des nombreux quartiers chauds de Cité Soleil. Retour sur le parcours d’un jeune qui choisit de prendre le taureau par les cornes.

Jean Pharès Jérôme
Par Jean Pharès Jérôme
21 juin 2016 | Lecture : 4 min.
L’idée d’une visite à Cité Soleil soulève mille et une réflexions pour un non habitué de cette commune. Les fréquents conflits armés entre gangs rivaux transforment le grand bidonville en quartier de non-droit. Même l’imposant commissariat de cette zone élevée au rang de commune par l’ancien président Jean-Bertrand Aristide garde ses barrières presque fermées. Aucun policier n’est remarqué dans les parages en ce dernier mardi du mois de mai. Les soldats de la Minustah qui montent la garde devant leur base sont lourdement armés. Comme sur le cha
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