Il paraît que les mères ont une fête. Un jour pour elles. Comme un cadeau. Un jour pour qu’on leur fasse des cadeaux. Comme pour le jour des morts, à l’occasion de la fête des Mères, les médias jouent de la musique de circonstance. Quelques-uns tentent des émissions de débats, mais c’est jour de fête, on ne va pas s’embêter à penser, chercher midi à quatorze heures, « fouiller l’os dans la calalou », interroger le sens des choses. Ni leur histoire. Pourquoi troubler la fête en se rappelant que nul ne l’aime autant que les régimes conservateurs