Mais quel rythme imposé au lecteur. Une nuit d’opposante. Un voyage époustouflant. Si vivant qu’on a l’impression que le lecteur et le narrateur assistent au même moment au même spectacle. Comme quoi, au moment où se déroule l’action, celui-là ne connaît pas encore la suite, n’a même aucune idée de la scène suivante.
Gary Victor n’a pas le style calme. Sa poésie elle-même est vive. Sa technique d’écriture n’est plus un secret, après une trentaine d’années de production, mais il arrive à captiver son lecteur avec ses images à l’eau forte,