En voiture comme à pied, le constat est le même. La pestilence qui se dégage de ce qui reste des bâtiments détruits lors du séisme de janvier 2010 est dégoûtante. Plusieurs de ces endroits sont utilisés pour décharger les ordures et jeter les fèces. La situation sanitaire devient de plus en plus inquiétante à cause de l’humidité provoquée par les averses de ces derniers jours.
« La situation est complexe, explique Bernard, un jeune habitant la rue du Centre. Cela fait des lustres que nous n’avons pas remarqué les camions du Service métropoli