« Oui, Éric est mort », soupire Jean-Robert Charles, son frère aîné, en sanglots, dans l’allée menant à la salle d’urgence de l’Hôpital Bernard Mevs. Téléphone hurlant à portée de main, il reçoit des appels, il explique et détaille, sous les yeux de deux préposés à l’entretien du centre hospitalier, éberlués. « Éric se portait bien. Mercredi après-midi, il était tout près de chez moi, blaguant avec des amis », se remémore Jean-Robert. Victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC) dans la nuit du 24 au 25 février et transporté en catastrophe