Le G-8 prend acte du départ de Martelly, appelle au consensus et s’oppose à un coup d’État parlementaire

Les réactions se succèdent après le départ de Michel Martelly le 7 février, qui a créé ainsi un vide présidentiel. Le groupe des 8 candidats engagés dans le processus électoral de 2015, communément appelé G-8, dit prendre acte et, par la même occasion, met en garde l’Assemblée nationale, en indiquant que le G-8 « ne supportera aucun coup d’État parlementaire ».

Jean Daniel Sénat
Par Jean Daniel Sénat
11 févr. 2016 | Lecture : 2 min.
Fait inédit dans la transition démocratique d’Haïti. Le pays connaît sa première journée sans un président au niveau du pouvoir exécutif. Le 56e président ayant accompli son mandat constitutionnel le 7 février. Entre-temps, l’Assemblée nationale se charge d’élire un président provisoire, ce selon les termes d’un accord paraphé entre les présidents des deux chambres du Parlement et le chef de l'État sortant. Cet accord, selon un communiqué du G-8, est en marge de la Constitution et est également épuisé avec le départ de l’ancien président Michel
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