Un président transitoire issu de la Cour de cassation et un Premier ministre issu de l’opposition, des secteurs de la vie nationale s’accordent

Sous les auspices de l’archevêque de Port-au-Prince, Mgr Guire Poulard, des partis politiques, candidats et organisations de la société civile ont signé un accord tablant sur la recherche d’une “solution haïtienne de sortie de crise”. Selon cet accord, le président provisoire, qui sortira de la Cour de cassation, devra choisir un Premier ministre de consensus tiré de l’opposition politique, en concertation avec les secteurs de la vie nationale. Dans ce document, le Parlement haïtien, dont l’Assemblée nationale a été organisée jeudi dernier, n’a aucun rôle, alors que les groupes signataires évoquent une suspension des travaux des élus issus des élections « contestées » du 9 août et du 25 octobre.

Jean Daniel Sénat
Par Jean Daniel Sénat
05 févr. 2016 | Lecture : 2 min.
Haïti et sa classe politique sont sous les feux de la rampe cette semaine. Des accords et propositions de sortie de crise pullulent alors que le compte à rebours a déjà commencé. Après la proposition du G-8 prévoyant un gouvernement transitoire bicéphale, plusieurs associations, partis politiques, candidats, etc., abondent dans le même sens de ce bicéphalisme en paraphant un accord. « Les parties reconnaissent la nécessité de travailler avec d’autres secteurs de la société pour la désignation d’un président issu de la Cour de cassation. Le prés
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