L’ambiance est lourde dans la salle Catteleya de Karibe. Salves d’applaudissements. Le générique de son emblématique édition de nouvelles fredonnée. Emotions. Réminiscences. Robe marron, la tête nouée d'un foulard vert, Liliane, fidèle à son style, s’amène derrière le pupitre. Elle cherche le mot juste, elle qui s’est pourtant attelée sans succès à éluder tout ce concert de louanges, toutes ces apothéoses. Entre des « sentiments confus » et l’envie de dire un merci à la hauteur des hommages, la journaliste, icône de la presse haïtienne, glisse