Le président de la République, dont le mandat expire le 7 février prochain, passe ses dernières heures au pouvoir. Même si pendant son quinquennat Michel Martelly n’a pas réussi à organiser des élections pour élire son successeur, il annonce qu’il partira « sans envie, sans regret, sans attache ». Le chef de l’Etat, musicien de son état, a hâte de se « sentir libre », de n’avoir plus à « gérer » les problèmes de la population. Un discours un peu surprenant pour un chef de l’Etat qui a désigné son dauphin et qui souhaite que son « travail » cont