«L’espoir fait vivre», scandait dans le temps l’Haïtien aux prises avec la précarité. Une lueur pointait à l’horizon. Cette image me remonte à la surface de la mémoire en pensant à une rentrée prochaine d’argent. Celui ou celle qui occupe un emploi stable, de longue durée et dont les revenus sont satisfaisants ne comprendra pas les affres dans lesquelles se débat l’individu que n’épargnent pas les coups du sort. Au chômage prolongé, il finit par perdre l’espoir de la remontée de la pente. Alors, quand une promesse lui est faite, il l’accueille