« Quand on est mal intronisé, il faut s’assurer de bien partir », conseille Ricardo Seitenfus à Michel Martelly

Ancien représentant spécial du secrétaire général de l’OEA en Haïti en 2010 et dorénavant pourfendeur du trident impérial (USA, Canada, France), Ricardo Seitenfus a livré ses impressions sur la nébuleuse électorale de Port-au-Prince, à seulement 3 jours d’une élection sans enthousiasme. Celui qui se livre dans un interminable réquisitoire contre la présence de l’international en Haïti croit que la crise haïtienne nécessite une solution haïtienne, et appelle à un pacte de libertés et de garanties démocratiques. Il était l’invité de l’émission Panel Magik (sur Magik9) ce jeudi.

Jean Daniel Sénat
Par Jean Daniel Sénat
21 janv. 2016 | Lecture : 4 min.
A Port-au-Prince, à quelques jours du 24 janvier, les grands pontes (nationaux et internationaux) se rencontrent, discutent et font le lobbying, aux fins de désamorcer une torpille en gestation et d’éviter au pays de sombrer dans le précipice. L’exécutif et le CEP continuent de s’accrocher à leur scrutin à un seul candidat alors que l’opposition annonce la couleur et entend jouer au trouble-fête. Témoin oculaire et acteur important lors de la crise électorale de 2010, le professeur Ricardo Seitenfus a tiré la sonnette d’alarme ce jeudi, affirma

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