La ville de Jérémie est mourante

Wildore Mérancourt Entre les caresses de la brise matinale, le sifflement ensorcelant d’oiseaux aux mille couleurs virevoltant dans un ciel dont les nuages, espiègles, concourent avec la mer pour ombrager et rafraîchir des journées d’ordinaire paisibles, celui qui a le privilège d’être né à Jérémie est plus proche d’Eden que de Port-au-Prince.

Widlore Mérancourt
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Par Widlore Mérancourt widlore@outlook.com
05 févr. 2016 | Lecture : 4 min.
Wildore Mérancourt Entre les caresses de la brise matinale, le sifflement ensorcelant d’oiseaux aux mille couleurs virevoltant dans un ciel dont les nuages, espiègles, concourent avec la mer pour ombrager et rafraîchir des journées d’ordinaire paisibles, celui qui a le privilège d’être né à Jérémie est plus proche d’Eden que de Port-au-Prince. Endimanchée au quotidien, la Cité des Poètes rougit encore d’être l’un des derniers coins verts d’Haïti. Si d’aventure on y ajoute ses délicieux « Konparèt » ou le plantureux Tonm Tonm, mets région
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