Ils sont plusieurs milliers à avoir craché depuis une semaine leur refus des résultats préliminaires de l’élection présidentielle, assimilée à « un coup d’Etat électoral». Mis sous pression par une coalition de sept des principaux candidats et par le parti Lavalas, le CEP esquive. Accusés d’être les bénéficiaires de cette « opération de fraudes électorales » en faveur du candidat officiel, Jovenel Moïse, et l’exécutif Tèt Kale n’ont pipé mot. Comme si des lignes étaient en train de bouger, le Premier ministre Evans Paul, grand démineur de servi