Rodney Saint-Eloi ou la fille du Baobab brûlé

Le poème de Rodney Saint-Eloi est généreux. Il appartient à celui qui le découvre. À celui qui le touche et l’embrasse. Il prend soit les couleurs de l’hiver à Montréal ou l’odeur de la terre mouillée de Cavaillon. Le recueil « Je suis la fille du Baobab brûlé », est le dernier cadeau du passeur de mots, rentré officiellement à l’Académie des lettres du Québec le lundi 9 novembre 2015.

Ga Bien-Aimé
Par Ga Bien-Aimé
19 nov. 2015 | Lecture : 3 min.
Ce long poème est une offrande. Il est, comme dit en prologue, une alliance scellée entre l’exil et la folie. Il est aussi une voix de femme. Un corps errant sur le sable blanc, absolument libre ! « Je suis la fille du Baobab brûlé » résonne comme un cri de résistance. De survivance. Le poème est très rythmé. Chaque page a son souffle, son mot à dire. « … Je suis la fille du Baobab brûlé Je suis la reine des maisons closes J’habite les vents mauvais J’ai des colombes et des étoiles Sous ma robe bleue fleurie» Le poète prête sa voix à la fem
CET ARTICLE EST RÉSERVÉ AUX INSCRITS

Inscrivez-vous gratuitement

Il vous reste 85% à découvrir. Inscrivez vous pour lire la suite de cet article.