Réflexions à propos de la mal-nommée « démission parentale »

Le 10 octobre a marqué la Journée mondiale de la santé mentale sur le thème ‘Dignité et Santé mentale’. L’Association haïtienne de psychologie (AHPsy) qui regroupe des psychologues professionnels et des étudiants en psychologie a décidé de marquer cette journée par la publication d’une série d’articles présentant soit des maladies mentales, soit des conseils pratiques pour une bonne santé mentale. Elle souhaite également sensibiliser le public en général au respect dû aux personnes souffrant de maladies mentales et non-discrimination à leur égard.

Voilà maintenant plus de 27 ans que mon métier de psychologue me place dans la position d’observatrice privilégiée des évolutions/révolutions qui se sont produites dans les attitudes et comportements des adultes, des jeunes et des enfants de notre pays. Pour parler de quelques-uns de ces changements majeurs, aux conséquences parfois dévastatrices, certains n’hésitent pas à stigmatiser la forme d’abdication/résignation qui semble caractériser les rapports parents/enfants, ce que d’aucuns désignent trop hâtivement sous le vocable « démission pare
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