Ces jours-ci, les murs du pays sont tapissés de portraits de toutes les dimensions, de toutes les couleurs de nos candidats. Les façades, les pylônes électriques, toutes les surfaces disponibles offrant une bonne exposition sont la cible des badigeonneurs d’amidon et de colle forte. Ventant une identité lisse et sans tache, de profil ou de face, les photos de nos candidats sont les incontournables de la campagne. Il en a toujours été ainsi. Mais cela n’a jamais suffi.
En 1990, les affiches de Jean-Bertrand Aristide avaient un format différent d