« Il n’y a pas eu d’élections le 9 août, il ne peut y avoir de 2e tour le 25 octobre, nous exigeons l’annulation pure et simple de cette mascarade électorale », ont scandé les différents candidats à la base de ces deux journées de mobilisation.
Partis de Pont-Rouge, les manifestants, munis de pancartes et de banderoles et lançant des propos hostiles au président du CEP Pierre-Louis Opont, se sont dirigés vers Solino, Delmas 2, Nazon pour longer ensuite la route de Delmas et arriver devant le local du Conseil électoral provisoire (CEP) à Pétio
Des partis politiques de tendances différentes, pour l’annulation des élections législatives
A l’initiative du « Front des candidats pour la lutte démocratique », plusieurs milliers de personnes ont défilé dans les rues de la capitale, pour une deuxième journée consécutive, le vendredi 4 septembre, pour dénoncer les résultats des élections du 9 août dernier. Ces manifestants ont eu comme principales revendications : l’annulation des élections, le renvoi des neuf membres du Conseil électoral provisoire et le départ du président Michel Joseph Martelly.