Un canter Daïhatsu blanc balance sa cargaison de fer presque aux pieds de trois ouvriers arborant des gilets roses phosphorescents. Le maître-ferrailleur est servi. Son geste est précis. Chacun, comme une fourmi, fait sa part, sans se plaindre du poids de cette chaleur rendue encore plus moite par l’humidité. On ne traîne pas dans cet écrin de verdure où quelque 500 ouvriers haïtiens se relaient jour et nuit pour que d’autres viennent profiter des locaux en phase de finition, languir sous les cocotiers, les pieds abandonnés aux caprices de vagu
Si vous avez déjà créé un compte, connectez-vous pour lire la suite de cet article.
Pas encore de compte ? Inscrivez-vous