Le soleil s’incline déjà vers l’horizon. Après une dure journée à tenter de réchauffer ce qui reste de la planète, il fait place à la nuit qui arrive, douce. Ses derniers rayons dardent encore toutefois quelques rais suffisamment lumineux pour agresser les yeux. Une journée file vers sa fin.
Cet après-midi-là, Nestor ne transporte qu’une seule passagère. L’air blême et ennuyé, il enfonce la pédale. Direction centre-ville. Sa morgue est contagieuse. Elle emplit l’atmosphère confinée du taxi qu’il conduit, et dont les sièges sont complètement dé