Ne pas se tromper de bataille…

En 1991, sous Jean Bertrand Aristide, c’est en plein cœur du Champs de Mars que des autobus ouvraient leurs entrailles pour laisser sortir des Haïtiens, des Haïtiennes et des enfants quasi dechoukés, brutalisés et dépouillés par des extrémistes en short ou en uniforme en République dominicaine.

Roberson Alphonse
Par Roberson Alphonse
18 juin 2015 | Lecture : 3 min.
En 1991, sous Jean Bertrand Aristide, c’est en plein cœur du Champs de Mars que des autobus ouvraient leurs entrailles pour laisser sortir des Haïtiens, des Haïtiennes et des enfants quasi dechoukés, brutalisés et dépouillés par des extrémistes en short ou en uniforme en République dominicaine. Joaquin Balaguer, au pouvoir à Santo Domingo, n’entretenait pas de relations cordiales avec Titid. Le rapatriement massif d’immigrants illégaux, prérogative de l’Etat dominicain, souverain, a été utilisé comme une arme politique insidieuse pour déstabi
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