« Il y a une personne qui n’est pas présente ici, et c’est ma mère. Je l’imagine assise près du massif de lauriers roses, le regard tourné vers les montages chauves qui entourent Port-au-Prince. A quoi pense-t-elle, je ne saurais le dire ? », c’est par ces mots que Dany Laferrière a débuté son discours lors de la cérémonie de l’épée, mardi, dans un salon lambrissé de l’hôtel de ville de Paris, devant une brochette de dignitaires et d’invités accourus de Port-au-Prince, du Québec et de France.
Dany Laferrière, moment rare, a lu son texte sans f