Charge poétique très forte chez Syto Cavé (Suite et fin)

Dans un hommage posthume à Michel, Syto s’attaque aux rites qui accompagnent la vie d’une vie.

Jean-Claude Boyer
Mai 2015
Par Jean-Claude Boyer Mai 2015
26 mai 2015 | Lecture : 4 min.
Dans un hommage posthume à Michel, Syto s’attaque aux rites qui accompagnent la vie d’une vie. La finale est saisissante. À sa façon, il lutte contre les convenances : «Une autre chose se répète aussi ici : l’enterrement est à 4 heures. Entendez par là : l’enterrement aura lieu coûte que coûte à 4 heures.» Fataliste, il ajoute : «Nul ne semble pouvoir y échapper. On est tous convoqués à 4 heures.» Paradoxalement, il nous demande d’opposer la résistance : «À tout vivant, je demande de ne pas céder à ce genre de chantage.» Poursuivant l’ex
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