Martelly-Hollande, le pari de « changer l'avenir »

Le président français, François Hollande, sous quelques huées, a bouclé mardi son périple caribéen en Haïti, ex-colonie française affranchie de l’esclavage par le feu de la révolte en 1804. Une bourde du président socialiste sur la nature de l’acquittement de la dette de l’indépendance et des esprits s’enflamment car le ressenti de cette pesante injustice est bien le présent. A défaut de changer l’histoire, Hollande et Martelly, pour la France et pour Haïti, prennent le pari de changer l’avenir.

Roberson Alphonse
Par Roberson Alphonse
12 mai 2015 | Lecture : 7 min.
En face du Mupanah, au cœur d’un Champ de Mars nickel et bouclé par la police, quelques agents de l’USGPN hâtent le pas. « Les VIP arrivent », crie l’un d’eux, physique de déménageur, casquette au fond de la tête et fusil en bandoulière. Sans sirène, une Jeep noire, en tête du cortège, s’arrête. François Hollande, vigoureux, descend du véhicule et fait d’autres pas dans la chaleur sèche de ce matin de mai venteux. Il est le premier chef d’Etat français à effectuer une visite officielle en Haïti, ex-colonie française, premier Etat du Nouveau Mon
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