Ces derniers mois ont été durs. Le pays a connu une secousse haineuse qui a atteint des pics de folie. Paroles et actes hostiles fusaient de part et d'autre. Certains, se substituant à Nostradamus, prédisaient un tsunami politique. Heureusement, seule la motte de terre, obstruant la Primature, fut emportée par la vague, libérant ainsi le passage au cheval qui y pénétra au trot.
Sur les ondes, la violence verbale s'installa. L'un et l'autre se rejetant la responsabilité de tous les maux de la société. C'est le jeu de la diabolisation de l'autre