Privés d'eau, des quartiers interpellent la DINEPA

Trois mois après la promesse d'un assouplissement du rationnement en eau potable dans plusieurs points de l'aire métropolitaine, la Direction nationale de l’eau potable et de l'assainissement (Dinepa) semble se casser les dents sur un problème que ses responsables ne sont pas encore en mesure de résoudre. Le commerce de l’eau s’installe dans plusieurs quartiers de la commune de Port-au-Prince et s’impose aux habitants qui doivent en acheter chaque jour ou presque.

Jocelyn Belfort
Par Jocelyn Belfort
01 avr. 2015 | Lecture : 4 min.
Dimanche, il est midi. Plus d’une vingtaine de camionnettes avec des citernes qui peuvent contenir jusqu’à quatre drums s’alignent dans le quartier de Grand-Ravine. C’est le seul endroit à Carrefour-Feuilles où l’eau est accessible presque chaque jour en raison de son positionnement et des piquages effectués sur les réseaux de la Dinepa. En effet, certains habitants de ce quartier profitant de la faiblesse de l’État entreprennent un commerce d’eau à travers des captages privés illégaux. « On achète les drums à 10 dollars et on les revend à 15
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