Tokyo, 17 avril 2012 - Quand le tremblement de terre a frappé, j’ai d’abord pensé que ce n’était pas si grave que ça. Au Japon, les séismes et les alertes au tsunami sont quelque chose d’habituel. J’ai commencé à réaliser mon erreur quand j’ai vu les premières images aériennes à la télévision, quand les flashes de l’agence de presse Jiji ont rapporté que des gens avaient été emportés par les flots dans des endroits que je ne connaissais que trop bien. Le désastre a frappé le cœur de l’endroit où je suis née, le district de Watanoha, à Ishinomak