Consécutivement à la chute du prix du baril de pétrole sur le marché mondial, les syndicats des transporteurs ont réclamé du gouvernement une baisse substantielle des prix à la pompe de l’essence. Dans un premier temps, l’exécutif a consenti, la mort dans l’âme, à baisser de quinze gourdes la gazoline dont le prix revenait à deux cents gourdes. Il s’en est suivi, comme on le sait, un appel à la gève pour le lundi 2 et le mardi 3 février 2015. Là encore, le gouvernement a fait une concession consistant une baisse de cinq gourdes, ce qui valut l’