De plus en plus, en s’appropriant du carnaval, en pénétrant sur la scène la plus populaire, la plus «consensuelle» du pays, l’opposition radicale n’a pas le profil d’un large mouvement de dechoukaj, mais celui d’une guerre de mouvement. Sacrilège, clament les uns. Désinvolture outrancière, renchérissent les autres. Le carnaval, comment dire tout ce que nous lui devons ? Il est si intimement lié à notre vie de peuple, en tout cas à la zone métropolitaine (aujourd’hui peuplée de plus de 4 millions d’habitants) comme à notre vie pratique qu’elle s