Une quinzaine de cabris se promènent dans un coin du Village Lumane Casimir le mercredi 13 novembre. Ils se nourrissent des végétaux sauvages disponibles à profusion. Juste à côté, sur les balcons d’un habitat collectif, du linge est étendu mais personne n’est remarqué. Silence de cimetière. Dans une des allées, un homme, agent de l’Unité de construction de logements et de bâtiments publics (UCLBP), numérote à l’encre rouge les constructions non encore achevées.
Dans une autre allée, un enfant se fait fouetter par sa mère. Son tort ? Il a faim