17 octobre 1806-17 0ctobre 2014, voilà déjà 208 ans depuis l’assassinat de Jean-Jacques Dessalines, le père de la nation, au Pont-Rouge. Ce fils d’esclave qui a fait l’indépendance aux côtés des autres généraux de l’armée indigène pour libérer l’île d’Haïti du joug de la domination blanche. Plus d’un siècle après, le pays peine à se construire. La mémoire de l’Empereur continue à être traînée dans la poussière, la boue de la honte.
« Qui ira jeter des fleurs au Pont-Rouge ? », ce poème, de René Philoctète, paru dans le recueil « Caraïbe » en
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