Gilles Rivard s’en va. Comme d’autres avant lui, l’ex-ambassadeur du Canada, revenu à Port-au-Prince il y a quelques mois à titre de chargé d’affaires pour assurer l’intérim après le départ de Henry Paul Normandin, s’offre une dernière tour de piste. Pas sans ce « must », le bilan. Au coin d’une table à l’ambassade, sur la route de Delmas, Gilles Rivard ne masque pas ses « préoccupations ». Il concède avoir été bien obligé de laisser ses certitudes en rase campagne quant à des élections qui devaient avoir lieu il y a plusieurs mois.
Le proc