Il avait quelque chose d’un prince, une désinvolture contraire à celle, payante, du plébéien en mal de transfert, une manière de sembler n’avoir besoin de rien, une grâce pourrait-on dire. Ce peut être ce qui l’a tué, une forme d’inadaptation au réel, au fonctionnel. Voilà un homme qui n’aura jamais su “arranger ses affaires”, même s’il aura beaucoup travaillé comme enseignant et journaliste culturel.
Si l’on enlève l’obsession de la publication qui habita l’auteur de Jésus-la-caille et son art du roman, il y avait du Carco en Gary Augustin.