Rue Monseigneur Guilloux. Entre des véhicules en stationnement et quelques étudiants, on se fraie un passage vers l’Ecole normale supérieure. Elle grouille de vie et d’envie. Le bruit d’un petit gond non huilé d’une porte de l’un des préfabriqués exigus abritant l’administration est étouffé. Dans le couloir grignoté par le soleil, des étudiants, le nez dans leurs ordinateurs portables accumulent, valident des connaissances.
Presque sur leurs épaules, à l’ombre d’un bâtiment en béton en mal de ravalement, un préposé, la main droite portée à la