Insalubrité. Suspicion. Peur. Tout semble s'amalgamer au marché de la Croix-des-Bossales pour offrir un spectacle hideux apte à repousser tout acheteur venu faire des emplettes. Loin de la promiscuité effrayante qui est habituellement sienne, ce grand marché public de la capitale, sur le Bicentenaire, qui charrie tout un pan d’histoire à son bord, est plutôt calme et relativement désert ce lundi dans la matinée. « Il n’y a plus d’affaires. Depuis quelque temps, c’est ça la réalité », confie Marie-Jo, une marchande de légumes, les pieds nus dan