Ce n’est pas facile d’amener Moïse Jean-Charles sur un terrain qui n’est pas strictement politique, même s’il a accepté de répondre à des questions beaucoup plus personnelles que sur l’éventuelle hausse du prix du carburant ou sur les élections. Sa vie en dehors de la politique se conjugue depuis un certain temps au passé. Ce passé qu’il raconte avec un calme déconcertant, pas comme à la radio ou à la télé, en évoquant les moindres petits détails.
Dans une villa de la capitale, arborant un costume noir, chemise entr'ouverte, portable en main,